Sous-traitants, un savoir-faire essentiel
L’heure n’est plus à la verticalisation. Si de nombreux horlogers ont décidé d’internaliser leur production, les sous-traitants affirment trouver toujours autant de volumes à produire.

Certains savoir-faire uniques bénéficient de l’expérience de plusieurs générations.
Jean-Christohe Bott/Keystone
Le constat est clair: «L’horlogerie d’aujourd’hui n’est plus celle d’il y a dix ans.» Eric Zuccatti, directeur d’Horotec et coprésident du Salon des sous-traitants horlogers, dénonce un changement de paradigme. Il estime que certains acteurs «ont perdu de leur superbe» en rejoignant de grands groupes. Parmi ceux qui restent: les fabricants de bracelets ou encore d’aiguilles, polisseurs, sertisseurs, colleurs, et autres activités liées à la création de montres.