Sortie accélérée du nucléaire: les Suisses se prononcent
Si le peuple dit "oui", Beznau I, mise en service en 1969, devrait être arrêtée l'année prochaine. L'initiative veut remplacer les centrales par des énergies renouvelables.

Les Suisses décident ce dimanche s'ils veulent sortir du nucléaire d'ici 2029. Le verdict tombera dans l'après-midi et mettra fin au suspense entretenu par des sondages divergents.
Lire l'analyse:
- Le dernier, de Tamedia, estime que le "oui" reste dominant et stable, alors que celui de gfs.bern annonce un soutien en perte de vitesse. Pour que l'initiative des Verts passe, la mobilisation de ses partisans est cruciale car le texte doit réunir la majorité des cantons. - - Si le peuple dit "oui", Beznau I, mise en service en 1969, devrait être arrêtée l'année prochaine. Idem pour les centrales de Beznau 2 et de Mühleberg, construites en 1972. Gösgen devrait être débranchée en 2024 et Leibstadt en 2029, soit dans treize ans.
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L'initiative veut les remplacer par des énergies renouvelables. Le PS, le PEV, les Vert'libéraux, quelques frondeurs de droite et des organisations environnementales la soutiennent. Selon les initiants, l'énergie nucléaire est dépassée et dangereuse. En plus des risques, le nucléaire est un "fiasco financier". Avec les bas prix de l'électricité, il n'est plus rentable.
Stratégie énergétique préférée
Si le Conseil fédéral admet qu'une alternative doit être trouvée au nucléaire, il refuse d'agir de manière aussi précipitée. En attendant de développer les nouvelles énergies renouvelables, il faudra importer du courant de France ou d'Allemagne, produit par le nucléaire ou le charbon.
Débrancher prématurément les centrales pourrait aussi coûter très cher à la Confédération. Axpo a articulé le chiffre de 4 milliards de francs de dédommagements, Alpiq évoque des pertes de 2,5 milliards. - - La droite et le gouvernement préfèrent miser sur la stratégie énergétique 2050. Elle pose les jalons d'un retrait par étapes en visant une réduction de la consommation d'électricité, un accroissement de la part de courant vert et une réduction des émissions de CO2. Adoptée en septembre par le Parlement, la réforme est remise en cause par l'UDC, qui a lancé un référendum.
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