Le récitSeabubbles: de l’engouement politique à l’emballement judiciaire
Révolution annoncée de la mobilité, les navettes fluviales «volantes» font aujourd’hui l’objet d’une bataille judiciaire entre l’inventeur Alain Thébault et d’anciens partenaires, devenus concurrents. Grandeur et décadence d’un projet que se sont arrachés médias et politiciens, entre Paris et Genève, pendant cinq ans. - Par Joan Plancade et Julien de Weck
Article à retrouver dans le magazine Bilan daté de septembre, que vous pouvez retrouver en kiosque dès aujourd'hui ou via l'e-paper en cliquant sur l'image ci-dessous:

Alain Thébault, son charismatique concepteur, a pourtant quitté l’entreprise début 2021, quelques mois après le rachat de l’entreprise. Une fin abrupte alors que le pionnier tente en ce moment de lever plusieurs millions pour financer Bubblefly, un nouveau prototype à hydrogène. Derrière la vente de la société de taxis volants à un fonds d’investissement lyonnais, de fortes dissensions opposent Alain Thébault à des prestataires et associés ainsi qu’au repreneur. Tweets assassins, menaces de procédures devant les tribunaux, dépôts de plaintes, faillite personnelle assortie d’une interdiction de diriger une société en France, l’aventure SeaBubbles d’Alain Thébault n’a pas fini de révéler ses zones d’ombre. Le concept de mobilité propre sur foils, lui, essaime avec désormais plusieurs concurrents en lice.