Scandales politiques: rester ou partir?
Maudet, Barazzone, Savary... Autant d’élus mis sur la sellette pour des questions d’argent. A quel moment est-il opportun de démissionner? à quel prix peut-on conserver son siège? Le point sur la question.

Qui sera le prochain? Après Géraldine Savary, Guillaume Barazzone et Pierre Maudet, quel sera le nouveau scandale politique qui fera vasciller, voire coûtera, sa carrière à un politicien? «Un personnage politique doit démissionner à partir du moment où il a répété des mensonges, pendant une longue période, aux instances politiques, aux médias et au public, détruisant du même coup tout lien de confiance. C’est le syndrome Cahuzac.» Commerçant et politicien lausannois, Toto Morand fustige la duplicité de certains élus. Le fondateur de la chaîne Pompes funèbres établit une gradation dans la façon dont les politiciens réagissent. «Il y a des durs qui ne démissionnent jamais. Ils ont avoué une partie de leurs fautes, mais ils s’accrochent, comme Pierre Maudet. Les politiciens les plus coriaces n’avouent jamais rien même avec des preuves irréfutables contre eux pas plus qu’ils ne démissionnent. Par exemple un certain Nicolas Sarkozy, une certaine Hilary Clinton ou un certain Donald Trump, parmi bien d’autres.»