Sorti de l'Union européenne le 31 janvier, le Royaume-Uni doit signer avant la fin de l'année de nouveaux accords commerciaux avec l'UE mais aussi ses autres partenaires. En l'absence d'accord, s'appliqueront les règles de l'Organisation mondiale du commerce, avec des droits de douanes élevés.

Annonçant devant des parlementaires la reprise des discussions avec les États-Unis la semaine prochaine, le secrétaire d'État britannique au Commerce Greg Hands a assuré que des discussions avaient lieu avec "toutes les composantes du système politique américain", à l'approche des élections présidentielle et législatives de novembre. - - Le Congrès devant ratifier tout éventuel accord, cette perspective complique encore la tâche, déjà freinée par plusieurs sujets sensibles, notamment les exportations agricoles américaines. - - La ministre britannique du Commerce Liz Truss a assuré jeudi que le poulet au chlore, devenu un symbole des craintes liées à la conclusion d'un accord de libre-échange avec les États-Unis, resterait exclu du marché britannique. - - Au-delà des États-Unis, avec qui les échanges commerciaux du Royaume-Uni représentent autour de 250 millions d'euros par an, Londres peine à conclure d'autres accords commerciaux dans le délai imparti. - - Avec l'Union européenne, les négociations restent dans l'impasse, bloquées notamment sur la question de l'accès des pêcheurs aux eaux britanniques. Elles doivent elles aussi reprendre la semaine prochaine à Londres. - - Avec le Japon, l'objectif d'un accord en août n'a pas été atteint, le Premier ministre Boris Johnson se contentant de saluer "des progrès" lors d'un appel téléphonique en début de semaine avec Shinzo Abe, suivant l'annonce du départ de ce dernier.

AWP/AFP

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