Qui sont les 300 plus riches de Suisse en 2018?
En partenariat avec Bilanz, Bilan publie ce vendredi 30 novembre son traditionnel classement des 300 plus riches de Suisse. Pas moins de 15 nouveaux noms font leur apparition dans l'édition 2018, dont certains entrepreneurs suisses, ainsi que plusieurs ressortissants de pays d'Europe centrale et orientale.

Parmi les nouveaux venus du classement figurent quelques citoyens suisses. Et notamment des entrepreneurs. Ainsi, le duo Marc Bürki et Paolo Buzzi, les deux fondateurs de Swissquote , avaient déjà été intégrés dans le classement voici quelques années puis en avaient été ressortis. Ils y font leur retour cette année, à la faveur d'acquisitions de sociétés par Swissquote et du développement de cet acteur devenu majeur dans le paysage bancaire et financier suisse. Autre titulaire du passeport rouge à croix blanche qui fait son entrée cette année: David Marcus, le franco-suisse ayant grandi à Genève, a vendu sa société de payements et rejoint Facebook où son travail est régulièrement salué.

Autre Genevois parti à l'étranger: Michael Lahyani, devenu leader des petites annonces immobilières au Moyen-Orient avec son site Property Finder . Philippe Glatz est parti moins loin: de Genève à Schwytz, après avoir vendu une partie des parts de la société d'exploitation de la Clinique des Grangettes (dont il est toujours propriétaire des murs) mais est devenu actionnaire de l'entité qui regroupe les deux établissements genevois du groupe Hirslanden.
Les entrepreneurs suisses
Toujours à Genève, Olivier Plan entre aussi au classement: ce Genevois a commencé en vendant des assurances-vie, puis dans immobilier, a racheté des restaurants et s'est fait connaître ces derniers mois en se portant acquéreur d'un violon Stradivarius (pour 8 millions de francs) en partenariat avec le virtuose Fabrizio Von Arx, dans le cadre d'un projet pour démocratiser la musique classique. Il a d'autres ambitions, avec notamment l'envie de lancer une assurance-maladie, ou encore des projets immobiliers pour Genève, notamment un concept inspiré du Madison Square Garden. «C'est réjouissant de voir de belles histoires à succès entrepreneuriales, qui prouvent que la richesse n'est pas toujours héritée mais aussi créée, avec de l'audace et des idées, dans notre pays», se réjouit Serge Guertchakoff, rédacteur en chef adjoint et responsable de l'opération 300 plus riches pour Bilan .

Enfin, un autre entrepreneur, installé en Suisse depuis de nombreuses années, fait son entrée: Ernest Loumaye, gynécologue d’origine belge ayant réussi une belle introduction en bourse avec sa société ObsEva . D'autres entrées d'étrangers vivant en Suisse, avec le lot habituel de Français: la famille Capelli détient une société cotée en bourse et spécialisée dans les promotions immobilières en France et Suisse (plusieurs membres de la famille sont domiciliés à Genève et en Valais), ou encore Alain Boucheron, qui a sa société Diamantina Services basée à Nyon, tandis que lui-même est domicilié fiscalement à Zermatt. «Le nombre de Français est à peu près stable cette année, avec 54 ressortissants de l'Hexagone dans le classement», observe Serge Guertchakoff.
Pour cette 19e édition de l'opération, Bilanz et Bilan constatent une arrivée importante de ressortissants des pays d'Europe centrale et orientale: le milliardaire russe Andrey Melnichenko, 46 ans, à la tête d’un patrimoine de plus de 12 milliards de francs, est venu s’installer dans les Grisons et entre à la 12e place du classement (il rejoint notamment Karim Aga Khan et les familles Jacobs, Bonnard et Schindler). De même, le Tchèque Karel Komarek, 49 ans, également milliardaire, a intégré le classement après son installation en Valais, à Verbier. Quatre des plus grandes fortunes tchèques sont désormais installés en Suisse, dont Radovan Vitek, qui est l'actionnaire majoritaire de la société des remontées mécaniques de Crans-Montana.
Le Kirghize fan de yoga
Plus lointain encore: le Kirghize d’origine, Erkin Bekbolotov, est domicilié désormais aussi en Valais. Alors qu'il a fait fortune en vendant des produits pétroliers notamment aux bases russes et de l'OTAN installées en Asie centrale, il se passionne désormais pour le yoga et vient de publier un ouvrage sur ce thème.
«Trouver des riches russes installés ici n’est pas extrêmement difficile car les transactions immobilières sont publiques à Genève et on les trouve facilement. Mais quand on enquête sur de potentiels nouveaux par d'autres canaux, on aboutit parfois à des culs-de-sac. Nous cherchons à joindre l’entourage ou directement la personne concernée. Mais ce n'est pas toujours évident. Parfois les intéressés coopèrent, mais parfois ils se montrent plus réticents», détaille Serge Guertchakoff.
Cette année, Bilan innove et propose à ses abonnés exclusivement un accès en ligne au classement des 300 plus riches de Suisse, avec un système de filtres et de catégories pour mieux appréhender cet univers des grandes fortunes dans le pays. Pour ce faire, il faudra se rendre dès vendredi 30 novembre à 9h00 sur la section 300 plus riches du site web de Bilan, muni de ses coordonnées d'abonné(e), ou souscrire une formule d'abonnement en ligne ( un prix spécial est proposé pendant les jours qui suivent la sortie de l'édition 2018).
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