Produits locaux: chacun fait ce qui lui plaît (3/5)
Dominés par les grands distributeurs, les labels régionaux présentent autant de niveaux de contrôle que de marques, faute de base légale solide.

Il y a de quoi en perdre son latin. L’inflation de labels dits régionaux ou locaux embrouille les consommateurs, selon tous les témoins interrogés. Et pour cause: à la différence du bio, qui dispose d’une base légale solide et d’un label de référence (lire page 44), la définition du régional et son contrôle sont laissés à l’appréciation de chacun. En particulier des distributeurs, soucieux de valoriser leur label propre afin d’attirer dans leurs rayons des consommateurs de plus en plus sensibles à cet argument (autour de 5% des ventes globales).