«N’importe qui peut créer un label» (2/5)
Sophie Michaud Gigon prend position pour une meilleure lisibilité des labels alimentaires.


Nous constatons aujourd’hui une grande variété de labels avec des niveaux d’exigences et de valeur ajoutée inégaux en Suisse. Le consommateur est-il suffisamment protégé?
Pour les fabricants, le label sert à vendre, alors que pour les consommateurs, il est synonyme de qualité supérieure... Difficile de s’y retrouver. Avec ses évaluations, la FRC tente d’aider le consommateur à faire la différence entre un label de qualité et du greenwashing car le manque de clarté sert, à court terme, les intérêts du fabricant. Le client peut ainsi faire un choix éclairé en sachant s’il y a un cahier des charges exigeant, un contrôle indépendant et des sanctions adéquates. Malheureusement, ce n’est pas le cas de tous les labels et ces derniers ne mettent en avant qu’une seule et unique caractéristique positive du produit. On ne peut donc pas se contenter des labels pour informer les consommateurs.