Les crédits au secteur privé décélèrent en novembre
La croissance des crédits accordés par les banques de la zone euro au secteur privé a légèrement décéléré en novembre, qui marquait la relance des rachats de dette pour soutenir l'économie par la BCE, a indiqué vendredi l'institution. -

Les crédits aux entreprises non financières et aux ménages européens, ajustés de certaines opérations strictement financières, ont progressé de 3,6% en novembre sur un an, après 3,7% en octobre.
Le tassement de la croissance des prêts est plus marqué chez les entreprises industrielles et commerciales, à 3,4% sur un an, soit 0,4 point de moins sur un mois, au moment où la Banque centrale européenne relançait ses rachats de dette publique et privée sur le marché.
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Son programme baptisé « QE », déjà mené de mars 2015 à fin 2018, est désormais actif à raison de 20 milliards d'euros dépensés par mois, pour tenter de relancer une économie au ralenti dans la zone euro.
Ce recul est lié à la « récession industrielle » et à « la baisse des stocks », qui ont « un impact négatif sur l'appétit des investisseurs » envers le crédit, commente de son côté Bert Colijn, économiste chez ING.
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Une croissante de 3.5%
Un signal « important » montrant selon lui que la reprise de l'économie « ne semble pas au coin de la rue » et ce malgré les efforts consentis par la BCE.
La croissance des crédits aux ménages s'est-elle inscrite à 3,5%, inchangée par rapport à octobre mois, et reste tirée par les prêts à la consommation (+5,8% sur un an en données non ajustées).
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La masse monétaire M3, agrégat utilisé par la BCE comme un indicateur avancé de l'inflation, a augmenté moins vite en novembre, à +5,6% sur un an, soit un dixième de point de moins qu'en octobre.
Une accélération de l'inflation
L'inflation en zone euro en novembre a elle légèrement accéléré à 1,0%, contre 0,7% en octobre, mais en restant éloignée du rythme « proche de 2% » poursuivi par la BCE.
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Pour 2020, les manoeuvres monétaires devraient être limitées au sein de la BCE engagée, sous la houlette de sa nouvelle présidente Christine Lagarde, dans une vaste révision de sa stratégie.
AWP/AFP
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