Le risque de bulle persiste sur le marché immobilier
Le risque de bulle immobilière est "faible" dans cinq régions suisses et "important" dans la région de Bülach, ont averti mercredi l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich et le site internet comparis.ch.

Le risque de bulle immobilière persiste dans six régions suisses, ont averti mercredi l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) et le site internet comparis.ch. Ce risque est "faible" dans cinq régions et "important" dans la région de Bülach, selon l'étude. - - L'étude souligne des risques importants pour les appartements à Bülach, qui avaient déjà été pointés du doigt dans les deux précédents rapports. - - Les auteurs de l'étude ne tablent cependant pas sur un effondrement de l'immobilier à Bülach, mais sur un "ralentissement progressif de la hausse des prix ou une stagnation". Pour Didier Sornette, professeur spécialisé dans les risques d'entreprises à l'EPFZ, "il n'y a pas de motif d'inquiétude, les régions en surchauffe au niveau immobilier sont en train de refroidir". - - "En raison de la stabilité politico-économique en Suisse, la bulle (immobilière) ne devrait pas finir en crash", a-t-il ajouté. - - Cinq régions ont été placées sous surveillance - Dielsdorf, Pfäffikon, Hochdorf, See-Gaster et Locarno - et onze sous observation (Hinwil, Horgen, Uster, Höfe, March, Aarau, Baden, Lenzburg, Münchwilen, Monthey et Lausanne). - - A l'inverse, les auteurs de l'étude ont constaté une accalmie dans les régions du Jura et du Nord vaudois, où l'évolution des prix s'est tassée. Les spécialistes n'ont également pas constaté de bulle immobilière dans les villes de Zurich et de Genève. - - Face à ces risques, le Conseil fédéral a renforcé jeudi passé les mesures contre la surchauffe du marché hypothécaire, en relevant le volant de fonds propres anticyclique de 1% à 2%. - - Selon la dernière étude d'UBS, les prix de l'immobilier résidentiel devraient ralentir leur progression en 2014, mais le potentiel de risque demeure toujours élevé. - - En 2013, les prix des logements en propriété ont augmenté de 3,5% en comparaison sur dix ans et ceux des maisons individuelles de 4,5%. Pour 2014, les spécialistes de la banque tablent sur un ralentissement de la progression des prix à 2% autant pour les logements en propriété que pour les maisons individuelles, selon l'étude "UBS Real Estate Focus 2014".
AWP
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