Le flux de frontaliers se tasse en Suisse
Au second trimestre, les frontaliers n'ont été que 0,4% de plus que durant la même période l'an passé à venir travailler en Suisse. Il s'agit de la plus faible hausse depuis près de 20 ans.

Le flux de travailleurs frontaliers tend à se tasser, voire même à baisser au Tessin et au nord-ouest. Au 2e trimestre, ils n'ont été que 0,4% de plus que durant la même période de l'an passé à traverser la frontière pour venir travailler en Suisse. Il s'agit de la plus faible hausse depuis près de 20 ans. - - Il faut remonter à 1999 pour trouver une hausse inférieure, soit de 0,2%. Entretemps, le flux de travailleurs frontaliers a augmenté jusqu'à 10% d'une année à l'autre. Mais depuis six ans, cette tendance à la hausse se réduit clairement. - - A fin juin, l'Office fédéral de la statistique a relevé 314'700 étrangers à venir quotidiennement travailler en Suisse. C'est la région lémanique qui en occupe le plus grand nombre, soit 119'000, en hausse de 2% par rapport à fin juin 2017. - - Dans la deuxième plus grande région à employer des frontaliers, le nord-ouest de la Suisse, la tendance s'est même inversée. Avec 70'200 frontaliers, la baisse est de 1,4% sur un an. Au Tessin aussi, le nombre de frontaliers a diminué, de 2,9% à 63'500. - - En Suisse orientale, l'augmentation du nombre de frontaliers au 2e trimestre 2018 par rapport à celui de la même période 2017 n'a été que de 0,4%. D'autres régions présentent des taux bien plus élevés, comme 8,9% en Suisse centrale. Des chiffres qui ont peu de signification vu le faible nombre de frontaliers présents (2100).
AWP
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