La Suisse n°1 du tourisme sur le plan de la compétitivité
Le tourisme suisse est numéro un de la compétitivité malgré les prix élevés et le franc fort. C'est un classement du World Economic Forum qui le démontre.

La Suisse reste une destination touristique de pointe en comparaison internationale. Elle conserve sa première place en devançant l'Allemagne et l'Autriche, selon un classement établi par le Forum économique mondial (WEF) et le cabinet de conseil Booz & Company. - - La précédente édition de l'étude de compétitivité, donnée en 2011, avait déjà porté la Suisse au premier rang, cette fois devant l'Allemagne et la France. Cette année, l'Hexagone perd sa place au profit de l'Autriche, en reculant même à la septième place, selon un communiqué publié jeudi par les deux partenaires. Le podium 2013 élargi du classement est complété par l'Espagne au quatrième rang, suivie du Royaume-Uni et des Etats-Unis. - - Qualité des infrastructures - - Comment se fait-il que les problèmes que rencontre la Suisse dans le domaine du tourisme ne se reflètent pas dans ce classement? En fait, la compétitivité en matière de prix ne pèse que pour un cinquième dans les résultats de cette étude, révèle le Tages-Anzeiger. Car sur ce plan là, la Suisse a encore reculé par rapport à l'an dernier, passant du 132e rang au 139e et avant-dernier rang. Seule la France est encore moins attractive dans ce domaine, alors que la Grande-Bretagne fait à peine mieux que notre pays. - - Ce qui fait remonter la cote de la Suisse dans ce classement, ce sont ses infrastructures en matière de tourisme. Elles reçoivent en effet d'excellentes notes. La santé et l'hygiène sont également récompensées, de même que les transports publics et la sécurité. Le personnel qualifié, les ressources culturelles, la durabilité, l'écologie et les ressources naturelles complètent le tableau favorable à notre pays. - - Recul des nuitées - - Le maintien de la capacité de concurrence et d'attraction de la Suisse intervient pourtant dans un contexte difficile pour le secteur, franc fort oblige. La branche a en effet enregistré un nombre de nuitées en recul de 2% en 2012 à 34,8 millions d'unités, avec une contraction de 3,3% pour les seuls hôtes étrangers. - - La performance constitue du coup une certaine surprise pour les auteurs de l'étude. «Il est toujours difficile de compenser un désavantage comparatif aussi éclatant», a commenté Carlos Ammann, directeur général de Booz & Company Suisse, cité dans le communiqué. - - L'étude s'intéresse à la compétitivité de 140 pays. Globalement, la dimension compétition entre Etats va s'accroître ces prochaines années, prévoit-elle, dans un monde où de plus en plus de personnes disposent de moyens pour s'offrir des vacances. Les auteurs estiment que les pays devront de plus en plus s'attacher à valoriser leurs avantages individuels. - - - - - -
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