La Banque cantonale de Zurich présente un «risque systémique»
La Banque nationale suisse juge la BCZ comme un établissement présentant un «risque systémique». Jusqu’ici, seuls UBS et Credit Suisse faisaient partie de cette catégorie. Raiffeisen serait en discussions.
La Banque nationale suisse (BNS) considère la Banque cantonale de Zurich (BCZ) comme un établissement présentant un risque systémique. C'est le premier établissement cantonal à rejoindre cette liste. Jusqu’ici, seuls UBS et Credit Suisse faisaient partie de cette catégorie d’instituts pouvant mettre en péril le système financier helvétique. - - La BNS a promulgué la décision le 1er novembre après avoir consulté la direction de la banque ainsi que l’Autorité de surveillance des marchés financiers (FINMA), a-t-elle indiqué lundi dans un communiqué. - - Lors d'une conférence de presse lundi après-midi, l'établissement a précisé qu'il devait relever ses fonds propres, mais uniquement dans une mesure modeste alors que la FINMA a durci ses exigences en 2011, relevant le taux minimal de fonds propres de 9,6 à 14,6%. - - Une banque détenue par le Canton - - La BCZ estime qu’elle répond déjà aux exigences des banques présentant un risque systémique. Celles-ci sont soumises à certaines contraintes supplémentaires en matière de fonds propres - à savoir un taux se situant entre 14 et 19% - de liquidités ou de structure organisationnelle. La BCZ a rappelé qu'elle affiche un niveau actuel de 13,6%. - - Pour mémoire, la BCZ a demandé en début d’année que le canton -qui conrôle la banque à 100%- lui attribue plus de moyens au vu du renforcement des prescriptions de la FINMA en matière de fonds propres. - - Le grand conseil doit encore décider l’octroi d’un montant de 2 milliards de francs aux réserves de la banque cantonale, laquelle bénéficie de la garantie d’Etat. Cette dernière n'est pas remise en cause, a ajouté la direction lors de la conférence de presse. - - Raiffeisen en discussions - - Pour rappel, la BCZ - plus grand établissement cantonal de Suisse - fait partie des banques suisses faisant l’objet d’une enquête pénale dans le cadre du conflit fiscal avec les Etats-Unis. Toutefois, cette nouvelle classification n’a rien à voir avec ce dossier, a précisé le chef des finances Rudolf Sigg devant la presse. La Banque nationale suisse (BNS) a revu son classement en raison du rôle considérable que joue l’établissement dans les activités de dépôt et de crédit en Suisse - - Quatrième établissement helvétique, la BCZ est précédée par UBS, Credit Suisse et l’Union des banques Raiffeisen. Cette dernière est également impliquée. «Nous sommes en discussion à ce sujet avec la BNS», a confirmé le porte-parole de Raiffeisen, Franz Würth, à Tagesanzeiger.ch/Newsnet . - - Chez Postfinance, on indique n'avoir «aucun signe de la BNS en vue d'une future requalification en risque systémique», a ajouté son porte-parole Marc Andrey. Idem à la Banque Cantonale de Bâle-Campagne ou à la Banque Cantonale Vaudoise (BCV).
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