La crise épargne le marché des piscines
Alors que la définition du métier de pisciniste reste floue, le confinement a provoqué une accélération des demandes en Suisse romande. Ecologie et confort sont les maîtres-mots.
Le marché des piscines reprend des couleurs, après une période en eau trouble. En 2015, l’abandon du taux plancher avait en effet provoqué une chute de la demande de 20%. Mais avec la pandémie de Covid-19 qui a poussé la population à moins voyager et à rester chez elle, une envie de bien-être est venue trotter dans la tête des confinés: «Il y a une plus grande volonté de confort de vie», note Norbert Mori, fondateur - de Mori Piscines à Meinier (GE). Une soif de piscine qui se confirme chez tous les professionnels de Suisse romande. Nicollier Piscines, à Fully (VS), a notamment enregistré une augmentation de 30% de demandes de projet alors que du côté de Piscines Fitness, à Bremblens (VD), 200 requêtes ont été enregistrées depuis avril, soit trois fois plus qu’une année normale. «Il y a beaucoup de visites sur le site internet, mais très vite les gens sont freinés par le prix et la réalité des choses, explique Laurent Pellet, directeur de la société vaudoise. Construire une piscine est un projet qui se réfléchit sur le long terme.»