L'économie britannique en forme malgré le Brexit
La performance du Royaume-Uni dans le secteur automobile reflète la vigueur de l'économie malgré le Brexit.

Les ventes d'automobiles neuves ont atteint un nouveau record en 2016 au Royaume-Uni où l'activité dans les services a terminé l'année en bonne forme, deux nouveaux indices prouvant la vigueur de l'économie malgré le Brexit... pour l'instant - - Près de 2,7 millions de voitures neuves ont été écoulées dans le pays l'année dernière, soit 2,3% de plus sur un an et un chiffre jamais atteint, a annoncé jeudi l'Association britannique des constructeurs et des vendeurs d'automobiles (SMMT) - - Les professionnels du secteur ont expliqué que les consommateurs avaient passé outre les " incertitudes politiques et économiques" entourant le Brexit pour acheter plus de voitures. - - Leur appétit a été encouragé notamment par des conditions financières favorables, a ajouté la SMMT, dont de faibles taux d'emprunts et des options de paiements échelonnées. Les clients ont aussi apprécié la sortie de nombreux modèles de technologie dernier cri, les marques Ford et Vauxhall (groupe GM) ainsi que Volkswagen étant particulièrement prisées. - - Cette performance consolide la position du Royaume-Uni comme deuxième marché automobile européen, derrière l'Allemagne (3,35 millions de voitures) et loin devant la France (2,015 millions). - - Ce succès montre que les consommateurs britanniques n'ont pas été spécialement inquiétés par le choc du vote du Brexit le 23 juin, les négociations de sortie du Royaume-Uni de l'UE n'étant toutefois pas encore ouvertes. - - La plupart des économistes se sont cependant montrés pessimistes sur les conséquences de la sortie de l'UE. - - "La confiance des consommateurs est relativement élevée et la plupart des ménages ne sont pas du tout persuadés que le Brexit aura des conséquences néfastes sur l'économie", a expliqué à l'AFP Scott Corfe, directeur au Centre for Economics and Business Research (Cebr). - - Il ajoute qu'une large part de ceux qui ont voté pour le départ pense au contraire que l'activité va s'améliorer avec le Brexit, ce qui les rend d'autant plus prompt à faire l'achat d'une voiture. - - Pain blanc avalé ? - - Ces bonnes statistiques sur l'automobile viennent s'ajouter au lot d'indicateurs favorables cette semaine pour l'industrie en général et pour la construction. - - Plus important, l'indicateur PMI publié jeudi par Markit sur les services est ressorti au plus haut depuis presque un an et demi, à 56,2 points alors qu'un résultat supérieur à 50 indique une progression de l'activité. - - Cela comprend des secteurs cruciaux pour l'économie britannique, comme les finances, les communications, l'hôtellerie-restauration et les transports. Pour la plupart des économistes, cela présage d'une croissance du PIB très solide au quatrième trimestre, quasiment au niveau du vigoureux 0,6% enregistré au troisième. Les pouvoirs publics prévoient 2,1% de croissance pour l'ensemble de 2016. - - Mais les Britanniques ont-ils mangé leur pain blanc ? Pouvoirs publics comme experts s'attendent à un coup de frein à la consommation et aux investissements en 2017, au moment où vont être lancées les négociations formelles de sortie de l'UE entre Londres et Bruxelles. - - "2017 pourrait être une année plus difficile avec la dépréciation de la livre qui renchérit le prix des biens importés", prévient le directeur général de la SMMT, Mike Hawes, qui prévoit un repli de 5 à 6% des ventes cette année. Une large majorité des voitures neuves vendues au Royaume-Uni sont importées et devraient coûter plus cher, tout comme les voitures made in Britain utilisant des pièces détachées venant de l'étranger. - - Boudée par les cambistes, rétifs au changement, la livre sterling a perdu 15 à 16% face au dollar et à l'euro l'an passé. - - Scott Corfe souligne que les ménages devraient perdre de leur confiance cette année, déprimés par une stagnation des salaires et un bond de l'inflation, attendue jusqu'à 3% d'ici à la fin de l'année par la Banque d'Angleterre. - - Les ventes d'automobiles neuves ont atteint un nouveau record en 2016 au Royaume-Uni où l'activité dans les services a terminé l'année en boulet de canon, deux nouveaux indices prouvant la vigueur de l'économie malgré le Brexit... pour l'instant. - - Près de 2,7 millions de voitures neuves ont été écoulées dans le pays l'année dernière, soit 2,3% de plus sur un an et un chiffre jamais atteint, a annoncé jeudi l'Association britannique des constructeurs et des vendeurs d'automobiles (SMMT) - - Ces professionnels du secteur ont expliqué que les consommateurs avaient passé outre les "incertitudes politiques et économiques" entourant le Brexit pour acheter toujours plus de voitures. - - Leur appétit a été encouragé notamment par des conditions financières favorables, a ajouté la SMMT, dont de faibles taux d'emprunts et des options de paiements échelonnées. Les clients ont aussi apprécié la sortie de nombreux modèles de technologie dernier cri, les marques américaines Ford et Vauxhall (groupe GM) ainsi que l'allemande Volkswagen étant particulièrement prisées. - - Cette performance consolide la position du Royaume-Uni comme deuxième marché automobile européen, derrière l'Allemagne (3,35 millions de voitures) et loin devant la France (2,015 millions). - - Au-delà, elle montre, une fois encore, que les consommateurs britanniques n'ont pas été spécialement inquiétés par le choc du vote du faveur du Brexit le 23 juin, bien que la plupart des économistes se soient montrés pessimistes sur ses conséquences. - - "La confiance des consommateurs est relativement élevée et la plupart des ménages ne sont pas du tout persuadés que le Brexit aura des conséquences néfastes sur l'économie", explique à l'AFP Scott Corfe, directeur au Centre for Economics and Business Research (Cebr). - - Il ajoute qu'une large part de ceux qui ont voté pour le départ pense au contraire que l'activité va s'améliorer avec le Brexit, ce qui les rend d'autant plus prompt à se lancer dans l'achat d'une voiture.
AWP
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