Fléchissement de la conjoncture romande attendu en fin d'année
L'Institut de macroéconomie appliquée de l'UNIL anticipe un repli conjoncturel de l'activité économique en Suisse romande pour les trois derniers mois de l'année.

La Suisse romande devrait accuser un repli conjoncturel au dernier trimestre de l'année, après trois partiels de croissance consécutifs, note vendredi le rapport périodique de l'Institut de macroéconomie appliquée (CRÉA) de l'Université de Lausanne (UNIL). L'indice correspondant devrait néanmoins se maintenir au dessus de la valeur de 100, qui représente le seuil entre faible et forte activité. - - Au niveau national, le baromètre relève que les investissements sont repartis à la baisse pour la première fois depuis 2009. Une consommation privée frileuse ne favorise pas non plus la croissance. Cette dernière s'inscrit en revanche dans une tendance déjà constatée depuis la fin de l'année dernière. A l'inverse, les exportations de biens maintiennent le cap. - - Côté romand, le Valais, Vaud et Genève marquent le pas de façon notable. Neuchâtel et Fribourg s'en sortent un peu mieux. Mais les cantons dont l'indice enregistre les plus fortes baisses en fin d'année sont également ceux qui ont connu la meilleurs évolution au préalable. Genève reste ainsi le seul canton latin à afficher sur l'année un indice meilleur que la moyenne nationale. - - L'institut lausannois souligne que le taux de chômage pour l'ensemble de la Romandie s'est contracté de près de 13% entre le premier et le troisième trimestre, à 4,4%, rappelant que l'indice Manpower du climat d'embauche reste dans le vert.
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