Comment mettre l'innovation au service du citoyen
Créé au début de cette année, le Staatlabor a pour ambition de faire profiter l'administration publique des progrès technologiques les plus novateurs. L'initiative de quatre jeunes Suisses est à la base d'un réseau reliant experts et représentants de la fonction publique, dans l'intérêt du citoyen.

«Notre ambition est de soutenir l’innovation à l’usage du service publique et de créer de la valeur pour le citoyen. Notre initiative est née du constat que les administrations sont confrontées à des problèmes toujours plus complexes et des outils technologiques en constante mutation. Nous voulons leur faciliter l’accès à l' innovation , afin que les administrés bénéficient de meilleurs services», indique Alenka Bonnard , directrice du S taatslabor .
Lancé en janvier dernier, le Staatslabor est le fruit d’une collaboration entre l’association PoliLab, l’Impact Hub Berne , le Centre for Public Impact et le fonds de soutien Engagement Migros . «Nous visons à donner des impulsions du côté des développements technologiques par exemple en présentant ce qui se fait dans le domaine de la sécurité des données. Ou encore en faisant connaître les possibilités ouvertes par l’intelligence artificielle et la blockchain qui fonctionne comme base de donnée décentralisée», détaille Alenka Bonnard.
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Une première rencontre entre jeunes gens du service public avides de nouveautés et désireux de se connecter a déjà eu lieu ce début d’année à l’Impact Hub Berne, où est basé le Staatslabor. C’est là que se tiennent les séances d’information et les ateliers. Les domaines d’expertise des quatre cofondateurs – Nicola Forster, Maximilian Stern, Danny Bürkli et Alenka Bonnard – vont de la politique au design en passant par les relations internationales et la technologie.
Tête chercheuse
Le Staatslabor a pour objectif de bâtir un réseau fait d’interactions entre cantons et communes avec le soutien d’experts externes. «Nous fonctionnons comme tête chercheuse. Lorsqu’une solution intéressante est développée quelque part dans l’administration helvétique, nous pouvons la répercuter plus loin», poursuit Alenka Bonnard.
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Des initiatives similaires au Staatslabor existent déjà à l’étranger. Fondé en 2009 en Grande-Bretagne, le laboratoire d’innovation NESTA emploie une quarantaine de personnes et déploie des projets dans les domaines de l’éducation, des arts, de l’économie collaborative ou de la société civile.
Au Danemark, MindLab met en relation les citoyens et le secteur privé afin de développer des solutions pour le service public. Créé en 2002, MindLab a par exemple organisé une campagne de test pour des appareils mobiles destinés au service des impôts qui a débouché sur un changement de stratégie de la part du gouvernement. Alenka Bonnard déclare : « ous sommes en contact constant avec ces antennes, dans le but de faire bénéficier l’administration helvétique de leurs enseignements.»
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