Cinq universités voisines lancent un campus européen
Cinq universités allemandes, françaises et suisse vont se doter d'une personnalité juridique européenne en formant un Groupement européen de coopération territoriale (GECT).

Cinq universités allemandes, françaises et suisse ont inauguré mercredi à Strasbourg (est) le premier "campus européen", un groupement d'universités voisines qui doit notamment permettre de mener des projets de recherche et de développer des diplômes communs. - - Les université de Strasbourg, de Haute-Alsace (Mulhouse et Colmar), de Bâle (Suisse), et, coté allemand, de Fribourg-en-Brisgau et l'Institut de Technologie de Karlsruhe, sont les premières universités à se doter d'une personnalité juridique européenne en formant un Groupement européen de coopération territoriale (GECT). - - A elles cinq, ces universités de la région du Rhin supérieur, qui collaborent déjà depuis une vingtaine d'années, regroupent 115.000 étudiants, 15.000 chercheurs et 11.000 doctorants pour un budget de 2,3 milliards d'euros. - - "Nous ne créons pas une nouvelle université mais les conditions d'une synergie, avec plus de diplômes partagés, plus d'échange de chercheurs, plus d'investissements pour des équipements partagés", a expliqué à l'AFP Alain Beretz, président de l'Université de Strasbourg. - - M. Beretz souligne que les cinq universités se trouvent dans un même périmètre d'une heure et demie de transport. - - "Nous voulons attirer des scientifiques de pointe", a pour sa part expliqué Hans-Jochen Schiewer, recteur de l'université de Fribourg et président de la nouvelle entité, indiquant que les cinq universités pourraient faire des demandes de financement en commun auprès de structures nationales et recruter en commun des enseignants-chercheurs. - - Le campus européen bénéficie pour l'instant d'un financement européen, à hauteur de 5,5 millions d'euros. Une partie de cette somme doit être consacrée à la création d'un "cluster de recherche en durabilité" écologique, sociale et économique. - - "Il est prouvé scientifiquement que la diversité - de langue, de religion - est un moteur de productivité et de qualité de la recherche", a insisté lors de l'inauguration le commissaire européen à la Recherche, Carlos Moedas.
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