Pour assembler des pièces, rien de nouveau sous le soleil. On colle, brasure ou soude depuis des lustres. Dans le domaine des semi-conducteurs, le collage anodique permet de lier du silicium et du verre par thermocompression depuis les années 1970. C’est en enseignant cette technique à la Haute Ecole ARC que Sébastien Brun a découvert un moyen de lier, au niveau atomique, des métaux ou des céramiques à du verre. Cette nouvelle alternative consiste à appliquer une tension couplée à des impulsions électromagnétiques à basse température (160 degrés) sur les matériaux pour créer un lien durable, étanche et biocompatible. Cette technologie, baptisée Impulse Current Bonding, a un énorme potentiel non seulement pour l’horlogerie mais dans les télécommunications avec le développement de la photonique ou les dispositifs médicaux. L’entreprise vient de développer sa première machine industrielle.

50 startups
Sy & Se
Secteur
Industrie 4.0
Canton
Neuchâtel
CHF recherché
600'000
Recommandé par
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Parution
2019